Nantes : le mobilier urbain au service de la protection des habitants
Aviez-vous déjà imaginé du mobilier urbain connecté pour analyser la qualité de l'air ? Un tel projet se tient sur l'Île de Nantes : La Samoa et Air Pays de la Loire développent le futur du mobilier urbain connecté. Grâce à un réseau de micro-capteurs sur l'ensemble de l'île, la société nantaise propose au public l'accès à l’information sur la qualité de l’air via un mobilier urbain. Sous forme de nuage, il pourra, placé à 4 mètres de haut, indiquer la qualité de l'air pour les touristes et habitants de la sixième plus grande ville française.
La surveillance et l'information
Installé quai Doumergue, ce nouveau matériel à un double but : celui d'analyser et surveiller d'un côté, mais aussi et surtout celui d'informer la population nantaise. En effet, Nantes est en phase de développement et tout le quartier du côté des Hangars à bananes est en train de voir pousser des immeubles fraîchement bâtis. Forte affluence, aussi bien touristique que résidentielle, la qualité de l'air se doit d'être analysée pour assurer la sécurité des habitants. Le principe est simple : l’intensité lumineuse et la couleur de ce nuage évolueront en fonction des données transmises sur la qualité de l’air sur l’île de Nantes.
Une couleur verte pour une bonne qualité, jaune pour une qualité dégradée et orange pour une mauvaise qualité de l’airPierre-Yves Huan, de Design9
Le mobilier en question diffusera également des informations sur l’attitude à adopter en fonction de la qualité de l’air. La municipalité et les collectivités auront ainsi les moyens de mettre en place des actions pour la préservation de l'environnement, comme à Paris avec les jours de circulation alternés, mais aussi des informations pour prévenir les allergies (pollens et graminées entre autres).
Un mobilier urbain autonome en énergie
Là où se démarque encore plus la société à l'origine de ce projet, c'est au niveau de la conception même de ce mobilier urbain. Pouvant être installé en guise de décoration ou pour apporter un peu de fraîcheur, il est alimenté par des modules solaires fabriqués par la société nantaise Armor. En phase de test jusqu'en mars 2021, les analyses permettront, passée cette date, à prendre une décision concernant l'implantation de ce nuage dans l'ensemble de la ville.
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